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ICI TAHITI
18 octobre 2014

HEIVA

Tous les ans au mois de juillet se déroulent sur plusieurs semaines les festivités du Heiva ou Tiurai (juillet en Tahitien). En 1819, le roi Pomare II et les autorités religieuses interdisent les danses et tous divertissements dits "à la morale douteuse". Les danses traditionnelles ne réapparaitront qu'en 1881 avec les premières célébrations du 14 juillet. Petit à petit les Polynésiens seront associés à ces célébrations. A cette époque les fêtes du Tiurai sont la seule occasion de l'année pour les habitants des archipels de quitter leurs ïles et de se retrouver en montrant leur plus belle parure, danse, chant, pirogue,...

C'est en 1985, que le Tiurai devient le "Heiva i Tahiti".

De nos jours, le Heiva regroupe pendant plusieurs semaines un grand concours de "Ori Tahiti " (danse Tahitienne) avec élection du meilleur groupe, de la meilleure danseuse, du meilleur danseur, un concours de chants, des courses de va'a (pirogue), des minis fêtes foraines, un week-end consacré aux sports traditionnels. Les plus grandes manifestations sont organisées sur Papeete et les communes environnantes mais il existe des "minis Heiva" dans de nombreuses communes sur l'île de Tahiti ainsi que sur de nombreuses ïles des autres archipels.

Cette année je découvre les TU'ARO MA'OHI (sports traditionnels) :

  • La course de porteur de fruits: elle se déroule dans les jardins de Paofai (front de mer Papeete). C'est une course d'un peu plus de 1km que les coureurs doivent effectuer pieds nus et en pareo avec une charge constituée de fruits. Il existe différentes catégories en fonction de l'âge, de 16 ans à plus de 40 ans et du poids porté, de 15 à 50 kg. Les femmes ont elles aussi leur place dans cette course.

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Chaque porteur doit préparer sa "charge" en fixant à chaque extrémité d'un tronc des bananes, papayes, taro,...Attention si un nombre trop important de fruit se détache et tombe pendant la course, le coureur peut être disqualifié.

 

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  • Le javelot : la compétition se déroule dans les jardins du musée de Tahiti et des îles. Le but est de piquer son javelot dans l'extrémité supérieure d'une noix de coco fixée sur un mât situé à 22m du pas de tir et une hauteur de 9,50m. Comme pour les autres épreuves : tenue locale exigée, paréos, couronnes de fleurs, colliers végétaux, pieds nus. Le javelot est lancé par « en dessous », propulsé par l’index, le bras fait catapulte. Chaque joueur possède une brassée de javelots caractérisés par des lignes de couleurs.

 

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  • Le lever de pierre: cette épreuve consiste à monter une pierre posée au sol jusqu'à ses épaules. Le compétiteur doit placer la pierre sur son épaule et la maintenir quelques secondes avec une seule main pour que le "levé" soit validé. Le vainqueur est le plus rapide. 
  • Le grimper au cocotier: pour cette épreuve il suffit d'un bout de tissu, d'un cocotier et d'un homme, qui n'a pas le vertige. Cette année aucune femme n'a voulu s'inscrie à cette épreuve. A partir de maintenant mesdames vous avez moins d'un an pour vous entrainer et venir vous inscrire. Pour l'épreuve rien de plus simple il suffit d'atteindre la "ligne d'arrivée" faite du bout de tissu située à 10m du sol toujours pieds nus et vêtu d'un pareo. Le vainqueur de cette année l'a fait en 6 secondes.
  • Le coprah: il s'agit pour les athlètes d'ouvrir d'un coup de hache la coco et d'en extraire la chair blanche à l'interieur à l'aide d'un genre de cuillère. Le coprah fait parti d'une des ressources principale de la Polynésie, c'est la chaire blanche de la coco qui est séchée puis pressée pour en extraire l'huile. Les participants sont en général des professionnels qui vivent du coprah. Pour gagner le concours il leur faut ouvrir le plus rapidement possible un nombre de coco précis. Le vainqueur l'a fait en une vingtaine de minute.

 

 

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